• Holy shit.

    Après un week-end plutôt reposant, entre les balades en famille, les danses ridicules, les jeux vidéos et les films à mourir de rire, retour à la réalité. On est lundi.

    L'école me tuera. Ce matin j'ai cru que j'allais mourir d'ennui. J'manque de sommeil, même en allant me coucher deux heures plus tôt, j'tiens pas debout. Et puis j'ai tellement faim. J'crois que j'pourrais m'empiffrer jusqu'à ce que mon ventre explose, j'aurai encore la dalle. Mais j'le fais pas. Non, en fait j'mange quasi rien. J'suis encore rentrée dans ma période "Putain, qu'est-ce que je suis grosse!". M'enfin, j'me connais, dans deux jours j'me retrouverais encore à manger du Nutella à la cuillère. J'me mettrais au sport le mois prochain. Vraiment, j'irais enfin à la salle avec mon père. Au moins, peut-être qu'on créera enfin un semblant de complicité. D'ailleurs, quand il m'a parlé de ça, j'étais assez contente. Et j'en ai profité pour lui dire "Mais papa, le samedi je suis chez mon copain.. Ah, ah mais non.. Je suis plus avec G." Voilà. C'était plutôt assez maladroit, mais il fallait que j'arrête de lui mentir sur l'identité de mon copain. Bon, je lui ai pas encore avoué que ça faisait déjà quasi deux mois que je n'étais plus avec lui, et que j'avais un autre copain. Un vrai copain. Mais j'ai le temps, faut pas presser les choses. Il pourrait pas comprendre. A vrai dire, je crois que personne ne peut comprendre ce qui pousse quelqu'un à en aimer une autre. Malgré toutes les différences qui les séparent. Chacun à sa propre histoire. Et qui peut se permettre de juger? Personne. Et pourtant moi j'le fais. Ouais, je passe mon temps à critiquer la relation de mon père. Je rigole car je trouve sa copine moche, et qu'elle a 7 ans de plus que lui. Mais j'suis dans le même cas, alors ouais pour l'instant, ça choque pas de trop, mais plus tard je pense pas que ça me ferait plaisir si mon enfant (si j'en ai un jour) me faisait les mêmes réflexions que je fais à mon père. J'suis une vraie garce parfois. C'est vrai quoi, si il est heureux, tant mieux pour lui. Mais j'sais qu'il l'est pas.

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  • Aujourd'hui, ça fait un mois que je suis en couple avec toi.

    Je devrais être contente, pas vrai? Pourtant, je le suis pas. Même si, depuis le dernier article, on s'est revu. Et c'était génial, j'avais très peur de rencontrer ton frère et sa copine, mais c'était stupide. Ils sont géniaux, et je rêverais d'avoir des amis comme eux. Enfin, bon. Je crois que j'ai peur de trop de choses. Et surtout de te perdre. Ça fait un mois qu'on est ensemble, et j'en ai toujours pas parlé à mes parents. Alors ouais, ils savent que je suis en couple, mais pas avec toi. Ils pensent que je suis encore en couple avec le mec d'avant, ce gars qui me sert d'alibi pour que je puisse te voir. C'est un peu une histoire de dingue, je pourrais peut-être en faire un film ou un livre plus tard ahaha.. Sérieusement, comment je pourrais annoncer un truc pareil à mes parents? Ma mère serait tolérante, comme lorsqu'elle a su que j'avais perdu ma virginité. Elle en avait même rigolé :" j'espère que je serais pas grand-mère maintenant, j'ai que 35 ans quand même." Mais mon père.. "Papa, j'aime un garçon. Non, un homme en fait. Il a 6 ans de plus que moi. Il vit à 90 km d'ici. Il travaille et vit déjà en appartement." En fait c'est inconcevable. J'pense qu'il me tuerait. Surtout parce que je lui ai menti pour pouvoir te voir. Mais c'est trop tard pour ça. Faut juste que j'arrête mes mensonges, sinon ça sera de pire en pire. Il pourra plus me faire confiance.. J'aimerais tellement qu'il te rencontre, mon ange. Je sais que malgré tout ce qu'il pourrait penser de toi au début, malgré toutes ses appréhensions ou ses préjugés, il t'aimera. Ouais. Faut que je lui dise. Seulement, plus je lis des articles sur internet à propos des amours comme le notre, moins ça me rassure. Pleins de témoignages sont négatifs, les parents finissent par empêcher leur fille de voir leur copain. Waw. C'est plutôt la merde. 

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  • Tu sais, j'oublierai jamais ce moment là. Ce moment où le monde m'a littéralement explosé au visage et où l'unique personne à laquelle je pensais pouvoir me raccrocher s'est défilée.

     

    J'pourrais ne citer que ça, ça suffirait pour résumer ce que tu m'as fait subir. Comment une amie comme toi, ma meilleure amie, a pu me faire ça? M'abandonner quand j'avais le plus besoin de compagnie. Enfin, ouais t'étais là avec moi. Physiquement seulement. J'pouvais te parler, t'en avais rien à foutre. T'étais à côté de la plaque. L'amour ça t'rend barge. L'amour ça rend barge tout le monde. J'en suis la preuve. Et c'est justement à cause de ça que j'avais besoin de toi. Mais toi quand tout va bien, t'es contente. Tu cherches pas à savoir si ce que tu vois est vrai ou non. Comme mon sourire. Tu penses qu'un sourire signifie que je vais bien? Depuis quand tu crois ça? T'étais la première à voir la fissure dans mon regard. La première à me réconforter, et d'ailleurs la seule personne à me réconforter. Parce que justement, toi tu voyais ce que les autres ne pouvaient pas voir. Mais là, tu m'as laissé seule. Vraiment seule. J'avais juste besoin de me changer les idées, j'me suis dit que ces trois jours passés à la mer pourraient d'ailleurs nous rapprocher. On se voit jamais en dehors des cours, ta mère veut pas te laisser sortir ou dormir chez les autres, alors bon. Mais au final, t'es restée scotchée à ton téléphone portable, à envoyer des messages à ce gars. Il était à l'autre bout de couloir putain, à l'autre bout. Il devait y avoir quoi, 20 mètres qui vous séparaient? On pouvait pas se rendre dans la chambre des gars, sinon je suis sûre que  tu l'aurais fait. D'ailleurs, on l'a fait. Pour toi. Et on s'est fait surprendre après deux secondes ahaha, tellement stupide. Le pire, c'est que tu t'rendais pas compte que je t'en voulais. En même temps, malgré ma haine, j'peux pas être une mauvaise personne. Enfin, pas avec toi. Si toi t'étais contente de pouvoir passer du temps avec ce type, tant mieux. Même si je savais que tu faisais semblant d'avoir mal à la jambe pour pouvoir te retrouver seule avec lui, et ben je disais rien. Et de toute façon, la fois où je t'ai déballé tout ce que j'avais sur le coeur, en terminant par: "T'es qu'une égoïste, tu me laisses toute seule", tu t'es contentée de me répondre "Ouais, je sais". Et c'est la dernière chose qu'on s'est dite. J'restais dans mon coin, écouteurs dans les oreilles, enfin c'est ce que je faisais depuis le début de toute façon, j'avais pas d'autres choix. Quatre jours après notre retour, tu m'envoies: "Alors mon bébé, pas trop ennuyant de début de vacances?" Wait. Pourquoi tu m'appelles mon bébé comme si de rien n'était? Et comment ce début de vacances pourrait être plus ennuyeux que ces trois jours que j'ai passé avec toi? (...) C'est la première fois qu'on se dispute à vrai dire. Enfin, on s'engueule souvent pour des conneries, forcément. On est trop différentes pour pouvoir faire autrement, et c'est pour ça que je t'adorais. Parce que t'étais différente. T'avais pas honte d'écouter des musiques nulles à chier. De regarder des documentaires dont tout le monde se moque éperdument. De mettre des sweat quand toutes les filles sont en mini-jupe. Mais maintenant, tu fais tout pour plaire à ce type. T'es plus la même, ou plutôt, t'es comme tout le monde. Et si tu te contentes d'être un mouton, comment j'pourrais continuer de t'aimer autant? 

     

    En tout cas, je remercierais jamais assez Son d'avoir été là pour moi.

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  • Cette façon de tomber, identique à la notre le jour de notre rencontre.

    - C'est pour la vie, disait-il en me tenant par la taille, juste après m'avoir embrassé.

    - Mais oui, disais-je d'une manière presque exaspérée. Pourtant c'était la première fois qu'on me disait une chose aussi belle, et si naïve.

    - Dis pas ça comme ça, je te posais pas une question. Je le sais. C'est pour la vie, répéta-t-il une dernière fois.

    Pour la vie. Pourquoi m'as-tu dit une telle chose? Avais-tu seulement conscience de l'impact de tes paroles? Je pense que oui, malheureusement. Je me repasse souvent ce moment dans ma tête. Et tout les autres. Le huit février, je crois que j'ai vécu la plus belle journée de ma vie, ou du moins l'une des plus belles. L'une de ces journées dont on se souvient longtemps, dans les moindres détails. Je me rappelle, j'étais arrivée à 15:35, sur la voie 5. Toi, tu n'étais pas là. Et comme on s'était rencontré sur internet, j'ai tout de suite pensé que tu ne viendrais pas, et que tu étais sans doute un faux profil. Là, je t'ai sonné, et pour la première fois tu as entendu ma voix. J'entendais rien avec les trains qui démarraient, alors je riais seule, je devais avoir l'air une folle à l'autre bout du fil. Et je répétais sans cesse "J'ai peur, ne viens pas, je vais reprendre le train pour rentrer, ne viens pas." Mais tu es venu. J'étais là à t'attendre la boule au ventre, assise tête baissée, à chanter la chanson "Dis-moi" de BB Brune. Et puis, en relevant la tête, je t'ai vu à côté de moi. Tu étais encore plus beau en vrai. Je me suis écriée "Oh, mais tu es réel!". Putain, j'avais l'air stupide. Puis j'ai posé ma cuisse sur la tienne et je t'ai embrassé, pas longtemps. Je voulais te regarder encore. Là tu m'as dis "Tu es magnifique". Et mon stress a disparu, j'avais vraiment peur que tu me trouves horrible. On est parti en direction du métro, j'osais pas encore te tenir la main. Je restais un peu en retrait, j'examinais les moindres détails. Tu avais une chemise en jeans, avec un jean moutarde et tu tenais ta veste à carreau. T'étais beau même de dos, même si je pouvais pas voir ta barbe de trois jours, ni tes petits yeux marrons, ou même tes cheveux bouclés que tu essayais de dissiper avec du gel. J'étais tellement fière de marcher avec toi, d'être ta copine. J'aurai pu le crier au monde entier. Ensuite, tu m'as dit de rester là, que je devais t'attendre. Et t'es revenu, t'avais deux chocolats chauds du Starbucks avec de la crème chantilly par dessus. T'avais pas oublié que j'adorais ça. En le buvant, j'avais réussi à m'en mettre entre les sourcils. Tu trouvais ça mignon, moi je me sentais encore stupide. Et là enfin, je t'ai pris la main. Ou peut-être que tu me l'as prise. On s'en fiche, c'était magique. Magique, on pourrait croire que c'est un trop grand mot. En fait, c'est rien comparé à ce que j'ai pu ressentir. Quand j'y repense.. Toi qui voulais pas que je vienne ce jour-là car les choses que tu avais prévu de faire étaient tombées à l'eau. Je regrette pas d'avoir suivi mon instinct. Je devais te voir, c'était une évidence. On peut pas passer à côté de ce qui pourrait être l'amour de notre vie. Je pense que tu l'es. Personne n'a jamais été aussi attentionné avec moi. Même si tu pouvais être chiant, comme quand tu m'as dit "Ah ouais? Tu crois que je peux pas tenir sans t'embrasser? On va voir, le premier qui craque a perdu!" Je pensais pouvoir gagner la partie, je me rappelle ce moment où tu es venu à 2 cm de mes lèvres, j'ai crié "T'as perdu!" Et j'ai voulu t'embrasser, puis tu m'as dis "Euh, je prenais juste mes clopes, elles sont là derrière toi". Et là, je pense que c'est la première fois que tu as rigolé pour du bon.. Ensuite on a parlé. Et on a fait l'amour. Je pense qu'aucun de nous deux pensait qu'on le ferait, surtout toi. On pensait pas non plus prendre une douche ensemble. D'ailleurs, ça n'avait rien de romantique, rien de comparable à ces passages qu'on envie dans les films. J'ai essayé de t'embrasser mais j'ai eu droit à m'prendre plein d'eau dans le nez. J'étais limite en train d'étouffer, et toi tu riais encore et encore. J'adore ton rire. J'adore ta voix tout simplement. J'aurai dû te remercier. Pas pour ça bien sûr, plutôt pour tout. Je regrette de ne pas t'avoir dit tout ce que je ressentais pour toi. J'étais juste capable de te dire je t'aime. Est-ce que c'était suffisant? Etait-ce suffisant après toutes ces horribles choses sur mon passé que je venais de t'avouer? J'oublierais pas tu sais. J'oublierais pas la manière dont tu m'as rassuré ce jour-là. Malheureusement, ma confiance s'évapore. J'ai besoin de toi. 

    La distance qui nous sépare est déjà tellement difficile à supporter, je voulais pas qu'on en crée une deuxième entre nous.

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  • Voilà, encore une fois je me retrouve à écouter cette chanson. Je l'écoute tellement de fois qu'elle est devenue ma préférée, je trouve qu'elle me représente assez bien en ce moment.

    Je me sens vide. Comme si il me manquait quelque chose, en fait il me manque quelqu'un. C'est quoi ce putain de bordel. J'aurais dû me douter que je me fracasserais la gueule encore une fois. C'est vrai, j'ai été une fois amoureuse. Une seule fois. Et ça c'est mal fini. Après ça, je suis carrément partie en vrille. Quitte à devenir une vraie salope. Je m'en rendais pas vraiment compte à vrai dire, mais maintenant je regrette tout ça. Alors forcément, j'ai fait souffrir un tas de gars inutilement, et quand on fait du mal à quelqu'un, c'est comme un boomerang, ça nous revient toujours en pleine face. Pourtant, j'pensais que tout irait bien cette fois. Faut croire que j'ai pas le droit à la fin heureuse. D'ailleurs, est-ce qu'il y a une fin à cette histoire? Je sais même pas. Je suis tombée amoureuse tellement vite, d'un mec tellement plus vieux que moi, tellement loin de moi, tellement mieux que moi. Forcément, ça pouvait pas marcher. Alors pourquoi j'espère encore? J'ai l'impression d'être veuve. J'aime quelqu'un que je ne vois pas, et que je ne reverrais peut-être jamais, quelqu'un avec qui je ne parle jamais, ou du moins avec qui je ne parle plus. Voilà 11 jours que je n'ai plus de nouvelles. Pile depuis le jour où je devais me rendre chez lui pour qu'on passe le week-end ensemble. Pourtant je lui ai sonné ce jour là. Deux appels. Deux échecs. Aucune réponse. Je ne lui en voulais pas car je sais qu'il bosse dur et que ses heures de travail avaient augmentées. Puis, ma parano, comme à chaque fois, a prit le dessus. Je me suis dit "Eh merde, un mec comme lui ne peut pas sortir avec une fille comme moi! Il est sûrement avec une autre, et il ose pas encore me le dire!" Seulement, au bout de plusieurs jours, cette histoire ne tient vraiment plus la route. Peut-être que c'est plus grave. C'est vrai, dans sa ville, il y a plein de personnes mal-vaillantes à chaque coin de rue. Et qui pourrait me prévenir si quelque chose d'horrible lui était arrivé? Personne. Son frère et son meilleur ami n'ont aucun moyen de me contacter.. Absolument personne.

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